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CHHHHHHUUUUT OMERTA !

Suite à l'affaire de harcèlement dont tout le monde est maintenant, enfin, au courant, la direction a décidé en Octobre dernier de mettre en place des mesures afin d'assurer la sécurité des salariés :

  • « Les victimes n'embarqueront plus avec le commandant incriminé. »

  • « Limiter au maximum l'embarquement de tout personnel féminin avec le commandant incriminé. »

C'est après l'annonce de ces mesures que le CSE a déclenché son droit d'alerte pour discrimination en Novembre.

Dans le cadre d'un droit d'alerte, la loi insiste sur l'urgence : « L’employeur ou son représentant est tenu de procéder sans délai à une enquête ».

4 mois plus tard, fin Février, alors que la direction n'a toujours pas réagi, l'inspection du travail reconnait dans un courrier à la direction le bien fondé du droit d'alerte du CSE et constate plusieurs délits de discrimination :

  • « Prendre en considération le sexe d'un salarié pour arrêter des mesures d'affectation. »

  • « Prendre en considération la qualité de témoin et de victime de harcèlement moral et de harcèlement sexuel pour arrêter des mesures d'affectation. »

Aujourd'hui mi-Avril, ce courrier n'a toujours pas reçu de réponse...

Les employés n'ont pas été informés des manquements de la direction.

Seul un groupe de travail a été mis en place.

Le dernier groupe de travail à ce sujet date de Novembre 2019 et suite à ses propositions, le règlement intérieur n'a pas bougé d'un iota.

Une expertise demandée par le CSE a été mise en œuvre entre Novembre 2020 et Février 2021. Les experts expliquent qu'un des marqueurs principaux de juste traitement d'un dossier de harcèlement par une direction est le retour rapide à l'emploi des victimes.

Le courrier de l'inspection du travail de son côté, explique: « il est impossible pour les victimes de reprendre leur travail la tête haute et cette situation est directement imputable à la direction de GENAVIR ».

Si la direction considère qu'il s'agit d'un problème les concernant uniquement, La CGT considère qu'il s'agit d'un problème concernant l'intégralité des employés et tenait à informer tout le personnel afin que cesse l'omerta constante autour de ce genre de dossier et que la transparence puisse recréer la confiance.

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